Aujourd’hui grande et longue journée ! Nous partons nous balader sur les pentes de la Croix Rousse de bon matin et il fait un peu frisquet.
Nous nous arrêtons d’abord devant une superbe fresque recouvrant 1200 m² de façade. Cette fresque date de 1987. Elle a déjà été refaite 2 fois et à chaque fois les artistes adaptent le visuel à l’actualité et font vieillir les personnages qui y figurent. Plus loin la montée de la grande côte nous séduit par ses immeubles colorés récemment rénovés.
Nous faisons un arrêt dans la maison des Canuts puisque nous sommes dans leur quartier. Leur histoire y est contée et des métiers à tisser y sont exposés.
Ensuite on traboule ! C’est la spécialité du lieu. Des petits passages, parfois bien cachés, nous conduisent d’une rue à l’autre en traversant des cours d’immeuble ou comme sur la photo ci-dessous en empruntant une galerie où sont rassemblés des ateliers d’artistes.
En bas de la colline nous arrivons à la Place des Terreaux où une superbe fontaine nous rappelle les fontaines romaines. L’hôtel de ville trône au bout de cette place.
Des bouchons, on en croise souvent. Dans ces petits restos typiques on déguste du saucisson, des quenelles, de la tête de veau, de la cervelle de canuts… Nous avons pu tester, avec beaucoup de difficultés, car ils sont tous complets midi et soir.
En fin de journée nous traversons le vieux Lyon. Nous passons devant la primatiale St Jean (où siégeait le primat des Gaules).
Puis d’autres bouchons s’annoncent : des bouchons de visiteurs, le premier pour accéder au funiculaire qui doit nous emmener à Fourvière pour voir la ville de haut (45 minutes et maintenant la nuit tombe et il fait froid !)
En bas c’est la cohue. Incroyable la foule dans les rues ! En plus les organisateurs canalisent les flots et les bouchons se succèdent. Bien sûr aucune voiture ne circule ! Nous arrivons néanmoins à progresser et à profiter de plusieurs superbes illuminations
originales
devant l’opéra
En recherchant le métro pour repartir nous subissons à nouveau la pression de la foule dans de petites rues qui visiblement ne sont pas faites pour accueillir autant de monde, limite étouffant ! Impressionnant.
Le dernier bouchon se situe devant l’accès au métro. Une longue file s’est constituée et est filtrée par des agents de sécurité qui régulent le trafic des visiteurs. Enfin le métro arrive et nous ramène à notre hôtel. Il est 23h et on est cuit !
Et ce matin, après toutes ces lumières, combien d’ampoules ………….. aux pieds?
Très drôle ! Aucune ampoule mais je suis tombée sans dommage (ça devient une habitude) et j’en ai vu 36 chandelles. Ah ah ah !