Ailleurs

Retour en Afrique *1

Ca faisait longtemps que nous n’avions pas changé d’horizons. Alors voilà c’est reparti. Nous sommes arrivés ce matin à 7h, heure locale (il n’y a qu’une heure de décalage et c’est cool), à Windhoek : prononcez Vintouk. Capitale inconnue de la plupart, c’est le cœur de la Namibie.

Nous allons passer quelques jours dans ce pays de déserts  et de réserves. Il fait beau pour le moment et encore pas trop chaud.  Nous nous sommes installés à la Villa Violet tenue par un couple franco-allemand dans un quartier tranquille et verdoyant. C’est normal, c’est la saison des pluies et donc il pleut régulièrement.

Cet après-midi nous visitons la ville. En sortant de l’hôtel les premières rues que l’on traverse portent des noms caractéristiques, traces de la colonisation allemande de la fin du 19ème siècle. Cette période a ensuite été marquée par l’occupation sud africaine qui n’a vu son terme qu’en 1990 date de l’indépendance de la Namibie

P1090787

Dans le quartier les propriétaires ne lésinent pas sur la sécurité et la protection de leurs belles demeures. On retrouve ici le style de maisons qu’on avait déjà vu en Afrique du Sud. On peut dire qu’ils ont confiance dans leur environnement !

P1090792

Ces maisons sont éparpillées et des oiseaux superbes nichent tous près. N’est-il pas beau avec son masque noir. C’est le red bishop.

P1090798

Dans le centre on s’arrête devant le musée national et devant l’église luthérienne.

P1090804                P1090805

Enfin un dernier arrêt devant la statue du chef herero Hosea Kutako qui multiplia les pétitions auprès des Nations Unis pour libérer son pays du joug de l’Afrique du Sud.

P1090808

Nous finissons notre tour par le Township de Katutura (ce qui veut dire « l’endroit où nous ne voulons pas vivre ») où les sud africains de l’apartheid déplacèrent les populations noires loin du centre ville, comme à Soweto  Nous retrouvons les mêmes petites maisons qui depuis l’indépendance ont été offertes aux habitants par le gouvernement. Ce quartier est devenu une ville car il compte plus de la moitié des habitants de Windhoek. Les conditions se sont heureusement améliorées, mais tout près, des bidonvilles se développent à grande vitesse. Ils sont occupés par les habitants des campagnes qui migrent vers la ville en quête d’une meilleure vie !

Nous n’avons pas fait de photos dans ce quartier.

En fin d’après-midi Il fait vraiment chaud et humide aussi nous rentrons récupérer un moment à l’hôtel avant de ressortir diner.

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.