Nous sommes braves ! C’est du moins un proverbe chinois qui le dit « celui qui n’a pas gravi la Grande Muraille n’est pas un brave ». Donc pour nous c’est fait ! Sur quelques centaines de mètres seulement et en montant en télésiège. Ben oui, on fait ce qu’on peut !
Sur le site de Mutianyu, à 70 km au nord de Pékin, la muraille se déploie dans toutes les directions. Elle est longue ! D’ailleurs son nom chinois est Changcheng qui signifie longue muraille. Mais personne n’en connait la vraie longueur : 8800 km ou 15000 ? En tout cas elle était destinée à protéger l’empire chinois des envahisseurs (pas ceux de David Vincent) du nord et ce, depuis le 2ème siècle avant JC. Cela n’a pas été très efficace car il a été envahi, et par les mongols, et par les mandchous !
Certaines parties sont totalement à l’abandon, d’autres sont parfaitement restaurés.
Beau moment et bel effort pour nos jambes de sportifs du dimanche.
Il est déjà 14 h et on n’a pas le temps de déjeuner. La circulation à Pékin est on ne peut plus dense et les bouchons s’accumulent. On file à 20 à l’heure vers le Palais d’Eté. Nous découvrons ici un parc de presque 300 hectares autour d’un lac, lieu de résidence de l’Empereur et de sa smala pendant l’été. Dns la première partie, il y a foule
Mais en continuant notre chemin on trouve le calme sous une galerie de 723 m de long illustrée de 14000 fresques.
Ici, comme dans la Cité interdite, les noms des palais et des lieux sont très évocateurs : vagues claires, longévité millénaire, harmonie vertueuse, nuages ordonnés… De quoi trouver le réconfort et la sérénité !
Après diner, nous prenons un train de nuit vers Luoyang. Dans la gare, on nous remarque car nous sommes les seuls étrangers parmi une multitude de chinois.