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Le dos du dragon *11

Nous sommes réveillés par un coq chinois qui fait cocococo (selon les dires de notre guide) !

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Nous reprenons la route pour monter vers le nord ouest. Nous avons 3 heures de route à faire qui vont en fait être longue car nous nous retrouvons dans un embouteillage en pleine campagne. Chose étrange, alors que nous sommes sur une voie à double sens, il y a bizarrement 4 fils qui se forment dans notre sens. Ca ne va pas être facile pour ceux qui viennent en face de passer. Mais ils y arrivent quand même et après une demi-heure sans savoir pourquoi, le bouchon se résorbe et nous repartons.

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Nous nous arrêtons déjeuner dans la montagne, chez les Yao Rouge, ethnie minoritaire. Excellent déjeuner encore une fois : pousses de bambous, patates douces, riz cuit dans des morceaux de bambous…

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Les femmes yao ont une particularité : elles se laissent pousser les cheveux toute leur vie et ils restent d’un noir très profond. Elles les coupent une seule fois à 18 ans et conservent la mèche de cheveux coupée pour l’intégrer à leur coiffure quotidienne. Tous les cheveux qui tombent en se coiffant sont ramassés et assemblés dans une autre mèche qui est également incorporé à la coiffure. Coiffure très  savamment organisée et retenue par un peigne. Une femme de 50 ans  nous fait une démonstration.

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Nous déposons nos valises ici à la consigne et nous continuons notre grimpette vers Ping an, petit village de montagne de l’ethnie des Zhuang. On arrive au parking, on prend notre sac à dos avec nos affaires pour la nuit et on continue à pied. 800 m pour atteindre notre hôtel tout en haut du village ! Ici que des escaliers et des petites ruelles. Les marchandises sont transportées sur des petits chevaux et les personnes sur des chaises à porteur. Mais nous on marche !

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On s’arrête quelques minutes à l’hôtel et on repart vers le haut pour le clou du spectacle : les rizières en terrasse du dos du dragon de Longji. Superbement sculptées sur les flancs de la montagne. Ca valait le coup de monter jusque là. Les rizières (qui appartiennent à l’état) sont exploitées par les Zhuang. L’état chinois les rémunère pour cela, sinon beaucoup seraient partis pour la ville. Le tourisme ajoute un peu de revenus à ces habitants. Les rizières sont irriguées par l’eau des torrents. Elles changent de couleur avec les saisons : argent au printemps, vert en été, jaune à l’automne et blanche en hiver.

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En redescendant, nous passons près d’une tombe parée pour l’hommage aux morts

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Nous passons la nuit ici. Pas de concert de klaxon, pas de musique, le grand calme !

Demain on redescend dans la plaine pour prendre un avion vers Shanghai, notre dernière étape avant le retour.

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