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A côté de la plaque, mais pas que *3

A 8h la pluie s’est arrêtée comme prévu par la météo. Nous entamons notre périple par une visite sommaire de la Baie des Fumées plus communément appelée Reykjavik. 250 000 islandais vivent dans cette communauté urbaine sur les 330 000 qui composent la population totale. On s’arrête à l’église Hallgrimskirkja, imposante de sobriété puis nous faisons une balade dans le centre ville autour d’une jolie petite place.

   

Ensuite nous slalomons entre les zones en travaux. Il faut dire que la période propice est bien courte. Et nous prenons la route vers l’intérieur des terres.

Après 40 km à travers un paysage aride nous arrivons à Thingvellir. Nous y découvrons une vallée d’effondrement occupée par un splendide lac. Mais le plus intéressant c’est la balade dans la faille  d’Almannagja qui sépare deux plaques tectoniques : la plaque nord américaine et la plaque eurasienne. Elles s’écartent chaque année de 5 mm. Pas de quoi s’inquiéter jusqu’au moment où ça craque pour de bon. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.

   

Tout près de là nous traversons des nuées de moucherons pour atteindre la belle chute de Oxararfoss. Ici on ne manque pas d’eau.

   
Poursuivant notre route, nous voyons apparaitre des nuages de fumées. Nous arrivons à Geysir. Et devinez quoi ? C’est d’ici que vient le mot « geyser ». Beau champ géothermique avec en vedette le geyser Strokkur qui jaillit environ toutes les 5 minutes

   

   
Plus loin nous laissons de côté la chute de Gullfoss et sa masse de touristes. Nous y repasserons demain. Et instantanément nous nous retrouvons seuls sur la route. Nous nous enfonçons plus avant dans l’intérieur. Les paysages évoluent.

Il nous reste un dernier détour à faire. Nous nous dirigeons vers le lac Hagavatn au pied du glacier Langjokull par une piste bien cahoteuse de 17 km et juste avant le dernier kilomètre nous rencontrons notre premier gué. Bon d’accord il n’est pas bien grand. On le franchit donc sans problème.

Nous ne pourrons pas aller au bout de cette balade, notre voiture ne nous permettant pas de gravir la pente finale très pentue. Mais les chutes qui s’écoulent du lac et l’environnement désertique méritaient le déplacement.

C’est un peu plus loin en revenant sur la piste que nous nous ferons une petite frayeur en restant bloqué quelques instants avant que le 4X4 ne fasse des miracles. Nous reprenons notre piste puis une piste plus large et plus roulante pour nous rendre à Kerlingarfjoll  où nous passons la nuit dans un hébergement perdu au milieu de nulle part. En route on peut admirer le glacier Langjokull que nous n’avons pas pu atteindre plus tôt puis au loin on aperçoit le glacier Hofsjokull.

   

Vous aurez remarqué la simplicité des noms de lieux et je ne vous parle pas de leur prononciation !

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