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Solfatares en série *4

On commence par une définition. Solfatare : nom féminin, terrain volcanique qui dégage des fumerolles de soufre. Voilà le programme de notre journée, sans oublier quelques bouillonnements, jets d’eau et cascade.

Hier soir le temps était bien couvert en arrivant à Kerlingarfjoll. Pendant la nuit, enfin pendant que nous dormions, il y a eu plusieurs averses et ce matin le temps n’est toujours pas bien encourageant. Nous avions prévu de monter voir un site qui nous avait été « chaudement » recommandé, mais on hésite. On y va ? On n’y va pas ? Finalement on part en voiture en se disant que si la météo est trop exécrable on redescendra. Tout simplement.

Et quelle bonne idée nous avons eue ! En cours de route le ciel se dégage. Il faut dire qu’il y a un vent très soutenu. Et voilà la vallée de Hveradalir s’offre à nos yeux ébahis !

   

   

Des couleurs déjà vues au Yellowstone, des fumerolles un peu partout, un rayon de soleil, un beau morceau de glace au milieu de tout cela et c’est wahoo !

On y passerait bien la journée, mais nous avons encore pas mal de route à faire aujourd’hui, enfin plutôt de piste. Et c’est reparti. Nous traversons des champs de cendres, des champs de lave, des pierriers pour arriver une heure trente plus tard à Hveravellir. Nouvelle zone d’activité géothermique avec son lot de fumerolles et de glouglous divers et variés. Attention eau chaude ! entre 80 et 100°C. On ne s’approche pas donc.

   

   
On déjeune sur place, prière de retirer ses chaussures avant d’entrer dans le restaurant sinon il faut nettoyer le sol.

Après déjeuner nous revenons sur nos pas toujours sur la piste qui serpente entre les deux immenses glaciers : le Hofsjokull à gauche et le Langjokull à droite.

Nous retrouvons la civilisation à Gullfoss. Cette fois nous nous arrêtons pour admirer la chute la plus célèbre d’Islande mais aussi l’une des plus belles, d’où la foule. L’eau tombe en deux temps d’une hauteur de 32 m dans le canyon et avec le soleil, nous bénéficions d’un arc en ciel du plus bel effet.

   

Tout près nous ne résistons pas à l’appel du geyser Strokkur qui assure l’animation du site de Geysir. Alors on s’arrête à nouveau et on attend la prochaine représentation qui ne tarde pas.

   

Les odeurs de soufre sont omniprésentes. Ça débouche le nez !

Il nous reste encore un arrêt à faire à la chute de Vatnsleysufoss, appelée aussi Faxi. C’est malin, ils ne pouvaient pas le dire plus tôt ?

   

Et nous voilà à Fludir, lieu de notre résidence du soir.

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