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Sacrée palette *5

Aujourd’hui, une seule destination : Landmanalaugar. Cette zone volcanique est seulement accessible par des pistes.Nous quittons Fludir à 9h. Sur la route un panneau indicateur. Oh la la ! pas facile de s’y retrouver.

On trouve quand même le chemin vers la jolie chute de Hjalparfoss.

   
Et nous nous engageons sur la piste 208 en direction de Landmanalaugar. La piste serpente dans un champ de cendres. Noir sur noir. Puis un cône se distingue par sa couleur rouge planté devant des collines vertes.

   

Plus loin un autre volcan au sommet orangé.

Nous grimpons une petite côte pour découvrir au dernier moment un lac bleu turquoise.

Le lac suivant est vert bouteille et le volcan qui l’accompagne est multicolore. Un peu plus loin c’est de nouveau une myriade de couleurs qui apparait agrémentée d’une fumerolle blanche.

   
Voilà nous arrivons à Landmanalaugar. Pour rejoindre le camping et le refuge il faut traverser 2 gués consécutifs. Nous ne nous y risquons pas. D’ailleurs un parking a été aménagé juste avant. Et un peu de marche nous fera du bien. On déjeune sous une toile pour échapper à une armée de moucherons qui nous attaque sans discontinuer. Puis nous partons en randonnée pour environ 3 heures.

Nous zigzaguons dans un champ de lave à travers les blocs d’obsidienne. Tout autour nous sommes cernés par des montagnes aux mille couleurs.

   

Nous voyons le temps s’obscurcir et alors que nous sommes à la moitié de notre randonnée, une belle averse s’abat sur nous. Heureusement nous avions tout prévu. Bien protégés, nous poursuivons notre promenade jusqu’à un champ de solfatares nommé Laugavegur.

   

Alors que nous redescendons nous croisons une autre vallée fermée par des sommets tout aussi colorés que les précédents. Le sentier sinue à travers un autre champ de lave. Impressionnant. Puis nous rejoignons les bords d’un ruisseau que nous allons longer jusqu’au campement. Ici les roches sont noires, grises, vertes, marron.

   

   
Et nous revenons au gué de départ qu’une moto traverse sans aucun problème.

Pour quitter Landmanalaugar, nous prenons la piste 225. Les indications sont imprécises. On nous a dit que c’est une des plus belles pistes d’Islande mais qu’il y a pas mal de gués à traverser. Qu’à cela ne tienne, on va bien voir. Au départ le temps se couvre et il se met à pleuvoir. On ne voit pas grand chose et donc pour la plus belle piste il faudra repasser. Au bout de quelques kilomètres, le ciel se dégage et nous traversons un premier gué sans difficulté. Par contre le second pose question. Il faut sortir de la voiture, étudier, analyser, regarder comment coule l’eau, observer les remous. Allez on se lance. On accélère doucement, on maintient la vitesse, ça secoue un peu et ça passe. Ouf !

Le paysage s’avère surréaliste. Désertique, noir de cendre, c’est impressionnant. Parfois une touche de couleur verte surgit parmi toute cette noirceur.

   
Nous arrivons en fin de journée à Hvolsvollur pour un repos bien mérité.

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