Avant de commencer le récit de notre dernière journée en Grèce, je fais un petit retour sur notre soirée d’hier soir : diner dans la rue près de l’hôtel, les ghyros (kebab grec) sont excellents et nous sommes accompagnés par une guitare et un bouzouki pour un concert de très bonne qualité.
La nuit est tombée et de la terrasse de notre hôtel la vue sur l’Acropole de nuit est magique
Voilà pour hier soir. Ce matin notre guide vient nous chercher à l’hôtel pour une petite marche matinale vers l’Acropole (traduction : la ville haute). Nous passons à nouveau près de l’agora romaine que nous avions vu la veille et près d’une très jolie église surplombé par l’observatoire d’Athènes
Ca grimpe dur et … il fait déjà très chaud. Mais la vue sur la ville et sur l’agora grecque est vraiment très belle
On approche du site. La file d’attente pour les tickets est déjà très longue, mais notre guide nous sert de coupe-file, ça c’est bien. On commence la visite par l’Odéon d’Hérode Atticus d’époque romaine aujourd’hui toujours utilisé pour des festivals
Et on arrive presque au sommet. Devant nous les Propylées, entrée monumentale du site avec ses colonnes au travers desquelles passait la voie sacrée menant aux temples.
Passée cette entrée, on découvre le Parthénon dans toute sa splendeur. Bien sur il nous faut ignorer les échafaudages permanents puisque le monument est en rénovation permanente depuis 1983. Construit au 5ème siècle avant JC, il s’agit d’un trésor renfermant une statue de la déesse Athéna en or et ivoire de 12 m de haut que les byzantins emporteront chez eux et que plus personne ne reverra ! Le Parthénon comporte 8 colonnes sur les petits côtés et 17 sur les longs. Tout cela en marbre du mont Pentélique tout près d’Athènes.
Sur le côté s’élève l’Erechthéion, un petit temple dont une partie était dédiée à Poséidon et l’autre (plus grande) à Athéna. Adossé au temple d’Athéna on admire la portique des Caryatides soutenant le plafond. Il faut par ailleurs bien s’imaginer que tous ces éléments en marbre, aujourd’hui blancs, étaient colorés.
La vue sur la ville est toujours superbe et en contrebas on aperçoit l’Olympéion, un temple colossal qui comportait 104 colonnes corinthiennes. Aujourd’hui il n’en reste que 16 !
On termine en repassant devant le temple d’Athéna Niké (Athéna la victorieuse). Les statues de victoires sont normalement ailées, mais celle qui était dans ce temple n’avait plus d’ailes. On raconte que les Athéniens croyant détenir la victoire, lui auraient coupé les ailes pour qu’elle ne quitte plus jamais Athènes.
Nous quittons l’Acropole en tout début d’après-midi. Après une grande balade dans le quartier de Plaka, nous nous arrêtons pour déjeuner près de la cathédrale, puis nous repartons vers le Parlement pour assister à la « danse » de la garde. Quand on arrive, les 2 gardes en costume traditionnel (notez les pompons sur les chaussures, très élégants) sont à l’abri du soleil sous un petit auvent bleu et blanc. En plein soleil, nous devons dépasser les 40 °C.
Et le ballet commence : ils se font face, le fusil sur l’épaule et ils vont vers la tombe du soldat inconnu derrière eux avec de jolis mouvements de jambes devant et derrière. Puis ils se croisent (les figurent deviennent compliquées) sans se toucher, puis ils repartent, puis ils se recroisent à nouveau (fait toujours très chaud) et au bout d’un moment ils se tournent le dos et chacun retourne sous son auvent. On souffre pour eux !
Voilà ainsi se termine ce tour chaud, mais surtout très instructif. Il nous a permis de redécouvrir l’histoire du monde grecque que nous connaissions en partie mais que nous avions du mal à organiser dans le temps. Belle et riche civilisation, maintes fois envahie, mais dont les habitants relèvent toujours le défi d’exister en tant qu’héritiers des Dieux de l’Olympe. Difficile héritage à assumer !